Bassirou Diomaye Faye a proposé de cibler surtout le crédit export, "en assouplissant les règles sur les taux d’emprunt et la durée des délais de grâce et des périodes de remboursement".
Selon lui, le système actuel "constitue une entrave croissante à la prospérité mondiale, en particulier dans les pays en développement dont les taux d’emprunt sont 2 à 12 fois supérieurs à ceux appliqués aux pays développés".
"Il est clair que notre futur ne peut se construire sur le modèle actuel dominé par les injustices, l’extrême pauvreté qui touche 10% de la population mondiale, les tensions géopolitiques de haute intensité et le réchauffement sans précédent de la planète qui affectent gravement nos pays", a fait valoir le dirigeant sénégalais.
D'après M.Faye, si rien ne change, "575 millions de personnes vivront encore dans l’extrême pauvreté d’ici 2030".