Le chef du Mouvement du peuple s'est ainsi engagé à activer les liens avec les pays africains et arabes s'il remportait l'élection présidentielle du 6 octobre.
De plus, il a promis de faire sa priorité "de l'élargissement des contacts extérieurs de la Tunisie ainsi que de revoir les relations internationales existantes que nous considérons comme injustes".
Il s'agit notamment de l'accord migratoire avec l'Italie ou de l'accord sur la production d'"hydrogène vert" avec la France, selon le candidat.
Comme le monde est devenu plus grand, il faut également "élargir nos relations et nous ouvrir davantage aux puissances mondiales émergentes, telles que la Russie, la Chine, le Brésil, les BRICS et d'autres organisations qui peuvent aider l'économie tunisienne à se redresser", a-t-il ajouté.
"La politique étrangère tunisienne est depuis longtemps l'otage de ses relations avec ses partenaires traditionnels, principalement l'Union européenne. Ces relations sont ancrées dans l'hégémonie [européenne], et cela doit changer", conclut Zouhair Maghzaoui.