L'Afrique continue de souffrir du néocolonialisme, selon un ministre togolais

Le continent africain a souffert de l'esclavage et ne doit pas avoir peur de poser la question de la restitution des biens volés par les puissances coloniales, a clamé Robert Dussey lors d'un précongrès préparatoire au 9e Congrès panafricain de Lomé.
Sputnik
Les peuples africains et la diaspora afro-descendante n'ont pas à demander la permission des anciens colonisateurs pour "parler de mémoire", a déclaré Robert Dussey, ministre togolais des Affaires étrangères, lors d'un précongrès préparatoire au 9e Congrès panafricain de Lomé.
Сet événement sera l’occasion de "poser des actes concrets" pour donner un sens à la lutte panafricaniste, a affirmé le ministre sans préciser de quels actes il s’agissait.
"Nous avons souffert de l'esclavage, de la déportation et du colonialisme. Nous continuons de souffrir du néocolonialisme, mais nous n'avons pas le droit de le dire. Pourquoi n'avons-nous pas le droit de réclamer notre humanité? Nous n'avons pas à demander la permission à tous ceux qui ont pillé le continent africain, pour reprendre ce qu'ils ont volé", a-t-il argumenté.
Ce pré-congrès qui aura lieu à Salvador de Bahia au Brésil est axé autour du thème "Mémoires, restitutions, réparations et reconstitution".
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