Interrogé pa Sputnik Afrique l'essayiste franco-serbe Nikola Mirkovic parle d’un désir de Paris de surveiller "ce qui est dit sur Telegram et dit par les Français", alors que cette application "propose des informations brutes, différentes analyses que nous n'avons pas dans les médias dominants français", notamment sur l’Ukraine, la France, le Moyen-Orient.
L’essayiste rappelle que les médias russes Sputnik et RT ont été interdites en France en 2022. Et c'est dans ce contexte que "la France s'est permise de condamner plusieurs pays africains qui, eux, avaient décidé de fermer des chaînes qui étaient financées par l'État français", développe-t-il. Il voit là une "attaque contre la liberté d'expression en France et dans les pays atlantistes".
La persécution contre le PDG de Telegram est "100% politique", soutient Nikola Mirkovic car "il y a tellement d'exemples d'autres plateformes qui permettent à des personnes d'avoir des activités licencieuses".