La RDC, ayant déclaré une épidémie nationale de Mpox fin 2022, a enregistré 1.372 nouveaux cas suspects, dont 35 décès, au cours de la semaine qui s'est terminée le 18 août, a indiqué M. Kamba, citant les derniers chiffres, dans une communication en vidéo.
Le ministre a appelé la population à respecter les gestes barrières, notamment à l'approche de la rentrée scolaire prévue pour début septembre, et à se faire vacciner dès que les vaccins seront disponibles.
Plus de 18.000 cas suspects et 615 décès ont été signalés à ce jour en RDC, a indiqué le 27 août le Haut-Commissariat des Nations Unies pour les réfugiés dans un communiqué, citant l'Organisation mondiale de la santé.
Des cas suspects ont été signalés dans les provinces touchées par le conflit qui accueillent la majorité des 7,3 millions de personnes déplacées à l'intérieur du pays, ce qui risque d'"aggraver une situation déjà intenable pour une population dévastée par des décennies de conflit", a averti le HCR.
L'OMS a déclaré à la mi-août que le Mpox, anciennement appelé variole du singe, constituait une urgence de santé publique de portée internationale, tirant la sonnette d'alarme quant à la potentielle transmission accrue de la maladie à l'échelle mondiale.
La déclaration de l'OMS intervient après que le CDC Afrique a estimé que l'épidémie de Mpox en cours constituait une urgence de santé publique pour le continent. Selon l'agence de santé de l'Union africaine, le nombre de nouveaux cas de Mpox signalés en 2024 représente une augmentation de 160% par rapport à la même période en 2023.