Selon lui, les États dirigés par les élites pro-occidentales échappent à cette règle générale, mais même dans ce cas, leurs populations, à la différence des autorités, "veulent une relation normale" avec Moscou.
Pendant de nombreuses années, la part de la Russie ne représentait que 2% dans les échanges commerciaux des pays africains, rappelle-t-il. Aujourd'hui, ce taux a doublé.
Bien que ce pourcentage soit encore minuscule, l'essentiel est que les choses "commencent à bouger", explique-t-il.
Cette situation est surtout due à la "nouvelle situation géopolitique" qui a émergé dans le monde après février 2022, lorsque la Russie a commencé à se tourner plus activement vers l'Est et le Sud global, a noté M.Gouend.