Sans la formalisation, "nous n’avons pas la maîtrise des sites d’exploitation d’or, ce qui peut contribuer au financement du terrorisme", a expliqué le nouveau président de la CONAPEM, Potièrozié Didier Dabiré.
Le Burkina compte aujourd’hui plus de 800 "sites sauvages" d’exploitation de l’or, a précisé M. Dabiré. Il est donc nécessaire, selon lui, de privilégier le renforcement des capacités des acteurs pour mieux contrôler la gestion de ces sites.
Il importe également de mobiliser les membres de la CONAPEM dans différentes zones minières du pays, estime le responsable. La corporation a pour objectif principal d’accompagner les exploitants et les artisans miniers dans le processus de formalisation et de passage à des mines semi-mécanisées.
Elle prévoit notamment d'effectuer des études d’impact environnemental des différents sites semi-mécanisés.