Dans un communiqué publié le 5 août, la Communauté a exprimé "sa ferme désapprobation et sa ferme condamnation de toute ingérence étrangère dans la région pouvant constituer une menace à la paix et à la sécurité en Afrique de l'Ouest, ainsi que de toute tentative visant à entraîner la région dans les affrontements géopolitiques actuels".
Elle a dit suivre "avec préoccupation l'évolution de la situation sécuritaire au Mali" et "réitérer sa constante disponibilité en faveur de toute initiative visant à œuvrer pour la paix, la sécurité et la stabilité dans la sous-région".
Bamako a annoncé la rupture de ses relations diplomatiques avec Kiev, quelques jours après qu'un haut responsable ukrainien "a avoué l'implication" de son pays dans une défaite de l'armée malienne et de ses alliés russes fin juillet à Tinzawatène.