Sept autres accusés ont été condamnés à des peines allant de 10 à 20 ans de prison et s'élevant jusqu'à la prison à perpétuité.
Le 28 septembre 2009, au moins 156 personnes ont été tuées, par balle, au couteau, à la machette ou à la baïonnette, et des centaines blessées dans la répression d'un rassemblement de l'opposition dans un stade de Conakry et ses environs. Au moins 109 femmes ont été violées. Cela ressort du rapport d'une commission d'enquête internationale mandatée par les Nations unies.
Cet épisode est considéré comme l'un des plus sombres de l'histoire contemporaine de la Guinée, rappelle le MAP.
Après un coup d’État, Moussa Dadis Camara a dirigé la Guinée du 23 décembre 2008 au 3 décembre 2009 à la tête du Comité national pour la démocratie et le développement.