L'Égypte met en garde contre l'ouverture d'un nouveau front militaire au Liban

Le Caire craint qu'une montée des tensions sur le plateau du Golan n'embrase toute la région. La diplomatie égyptienne a fait cette déclaration après le bombardement du village de Majdal Shams qui avait fait au moins 12 morts. Israël rejette la responsabilité de l'attaque sur le Hezbollah alors que ce dernier rejette ces accusations.
Sputnik
La frappe du 27 juillet contre le plateau de Golan pourrait faire "sombrer dans une guerre régionale de grande ampleur", a déclaré ce dimanche 28 juillet le ministre égyptien des Affaires étrangères.
"L'Égypte met en garde contre le danger d'ouvrir un nouveau front militaire au Liban sur fond d'événements survenus dans le village de Majdal Shams, sur le plateau du Golan syrien occupé", est-il souligné dans le communiqué.
Le ministère a de nouveau appelé à mettre fin à l'opération militaire israélienne dans la bande de Gaza, exigeant la nécessité d'un cessez-le-feu immédiat et complet qui mettrait fin aux souffrances humanitaires et permettrait à la communauté internationale de contenir les conséquences négatives de la crise sur le peuple palestinien et sur la sécurité et la stabilité dans la région.

Frappe contre Majdal Shams

Le 27 juillet, des tirs de roquettes sur le plateau du Golan, contrôlé par Israël, avaient fait 12 morts côté israélien, selon Tel Aviv. L'État hébreu a imputé la responsabilité de l'attaque au Hezbollah.
Un responsable du mouvement chiite libanais contacté par Sputnik a rejeté les accusations israéliennes.
Le Hezbollah a indiqué à l'Onu que le village avait été touché par un missile intercepteur israélien, selon le portail Axios.
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