Ce 27 juillet est la Journée de commémoration des enfants victimes de la guerre dans le Donbass. Depuis 2014, "plusieurs centaines d'enfants ont été tués en République populaire de Donetsk et de Lougansk par les bombardements ukrainiens ou par des attaques de drones. Plusieurs centaines d'autres ont été blessés, certains gravement mutilés", souligne la journaliste d’origine française.
"Pour tous les habitants du Donbass, le 27 juillet est une date très importante pour se rappeler que malheureusement il n'y a pas que les adultes qui payent le prix de cette guerre, mais malheureusement aussi les enfants", dit-elle.
Christelle Néant dénonce le "silence absolument assourdissant de la part des pays occidentaux qui arment et financent Kiev depuis des années", alors que le 23 juin une plage de Sébastopol a été attaquée par ATACMS tuant 4 personnes dont 2 enfants et blessant plus de 150 personnes.
Elle cite les propos d’un conseiller de Volodymyr Zelensky, qui a déclaré que la Crimée était un grand camp militaire et un entrepôt avec des centaines de cibles militaires directes. "Pendant des années, l'Ukraine a dit qu'elle voulait récupérer la Crimée, libérer les Criméens de l'occupation russe. Et maintenant, en fait, les autorités ukrainiennes révèlent leur véritable visage, à savoir qu'ils considèrent clairement que les Criméens ne sont pas des Ukrainiens, ne sont pas leurs citoyens et que donc ils ont le droit de les bombarder comme ils bombardent les civils russes".
️Dans ce contexte, l'installation de missiles à longue portée américains en Allemagne est "un très mauvais pas vers une intensification des tensions entre l'Otan et la Russie", avertit-elle. Cette tendance à l'escalade est entretenue par les États-Unis, rappelle-t-elle.