"Certains groupes appellent à des manifestations violentes, de manière analogique aux événements récents au Kenya. Nous n'excluons pas la possibilité que des ennemis de notre pays puissent instrumentaliser les protestations", a dit Kayode Egbetokun lors d’un point presse.
Il a exhorté les Nigérians à "faire preuve de prudence et à réfléchir à deux fois" avant de rejoindre les manifestations.
Les rassemblements devraient débuter le 1er août pour durer jusqu'au 10 août. Ils sont organisés par l'opposition, qui réclame une réduction des tarifs de l'énergie et des carburants et une intensification de la lutte contre la corruption. Des manifestations sont prévues devant les locaux des gouvernements régionaux. Les manifestants envisagent de bloquer les routes des plus grandes villes du pays, comme Abuja, Kaduna, Kano, Lagos, Port Harcourt, Enugu.