"Nous sommes habitués à ce que ce soit l'ordre mondial qui fixe des règles, mais nous constatons que les nouveaux acteurs ne sont pas et ne seront pas intéressés que quelqu'un d'autre établisse ces règles", a-t-il déclaré à Sputnik.
Par ailleurs, il considère qu'il ne s'agit même pas d'un ordre, mais d'un "nouveau contexte, d'environnement dans lequel nous vivons aujourd'hui".
"Les relations russo-africaines ont une longue histoire. Nous avons l'occasion, dans cette nouvelle ère, de créer quelque chose de nouveau et de créatif grâce à cet environnement flexible et changeant, tout en poursuivant l'objectif principal de chaque pays de maintenir une capacité stable de son développement", a ajouté M.Loukianov.
La deuxième conférence russo-africaine du Club de discussion Valdaï se déroule ce 24 juillet à Dar es Salam, en Tanzanie. Cette édition réunit 40 experts de Russie et d'Afrique de l'Est pour explorer les principaux domaines d'interaction.