"J'ai donné à chacun la possibilité de dire ce qu'il voulait. Cela ne peut pas continuer ainsi. Le pays est bien plus important que n'importe quel groupe de personnes", a dit le Président.
Et d'ajouter: "Nous sommes une nation démocratique et nous ne pouvons pas abandonner notre démocratie à des anarchistes sans visage, sans forme et anonymes qui veulent recourir à la violence pour détruire notre pays".
Le chef de l'opposition kenyane, Raila Odinga, a déclaré pour sa part que la justice devait précéder tout dialogue. Il a notamment exigé l'indemnisation des victimes des "brutalités" policières.
Des milliers de personnes, pour la plupart des jeunes, ont protesté fin juin contre l'installation de nouvelles taxes. Une cinquantaine de personnes ont perdu la vie dans ces manifestations, selon la Commission nationale kenyane des droits de l’homme (KNCHR). Le projet de loi en question a fini par être retiré.