"Pour que des étudiants viennent faire leurs études en Russie, il faut qu'ils comprennent où ils vont", c'est pourquoi le travail des maisons russes "jette les bases de l'avenir".
Elle a participé à la signature, ce mercredi à Moscou, d'accords avec des organismes non-étatiques qui représenteront les Maisons russes partenaires en Algérie, au Mali, au Niger, en Irak et aux Émirats arabes unis. Rossotrudnitchestvo, l'agence fédérale russe dédiée à la coopération, y a été l'une des parties prenantes.
Les étudiants revenant de Russie constitueront en effet les élites intellectuelles et administratives qui créeront le monde du futur, selon la directrice d'un organisme promouvant la diplomatie populaire au Niger.
Élargir la présence culturelle
De nouvelles maisons russes seront ouvertes en Afrique et au Moyen-Orient. Le réseau de partenaires fonctionnera désormais dans neuf pays, dont la Bolivie, le Burkina Faso, le Soudan et la Thaïlande, ont noté les organisateurs de la cérémonie. Cela permettra "d'élargir la présence culturelle et humanitaire russe à l'étranger".
Des dizaines d'autres candidats voudraient signer un tel accord, dont le Sénégal, la Tanzanie, l'Ouganda, l'Inde, l'Indonésie, la Colombie ou l'Arabie saoudite, a déclaré le chef de Rossotrudnitchestvo.
Selon Evgueni Primakov, la signature de ces accords prévoit un plan d'événements proposés par les partenaires. Un format flexible d'interaction permet aux structures publiques étrangères de compter sur "un soutien informationnel et organisationnel pour diverses initiatives de jeunesse et culturelles, des projets dans le domaine de l'éducation et de la science".
Les partenaires peuvent participer à des échanges d'étudiants et scientifiques. Il y va notamment de la sélection d'étrangers pour une éducation gratuite en Russie dans le cadre du quota du gouvernement russe, selon lui.