Au lieu d'être un moment d'unité, le sommet de l'Otan voit la "nervosité monter"

Le sommet de l'Otan qui se déroule aux États-Unis n'est pas le moment d'unité attendu censé montrer le Président Joe Biden à la tête d'une Alliance forte. Cela s'explique en particulier par la situation électorale américaine, relate le Financial Times.
Sputnik
Joe Biden avait l'occasion de "se présenter à la tête d'une alliance unie" au sommet de l'Otan à Washington , mais celui-ci se trouve englué dans la campagne électorale américaine puisque la nervosité monte au sein de l’Alliance concernant les perspectives de réélection du Président sortant, écrit le Financial Times.
L'agacement est perceptible chez certains responsables européens qui mènent des discussions avec des partenaires du rival de Joe Biden, Donald Trump. Des dirigeants, ministres et hauts fonctionnaires de plusieurs gouvernements européens ont organisé des réunions cette semaine avec des personnalités liées à Trump telles que Keith Kellogg, ancien chef de cabinet du Conseil de sécurité nationale, et l'ancien secrétaire d'État Mike Pompeo.
"C'est le bordel", a déclaré un haut diplomate européen au quotidien.
Les diplomates craignent d’être pris au dépourvu après avoir été surpris par la victoire électorale de Trump en 2016, selon le journal.
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