La situation au Kenya est un autre maillon de la chaîne des conditions strictes imposées à l'Afrique

Ces conditions sont imposées par les institutions financières internationales, a déclaré à Sputnik Afrique Annet Nerima, responsable du programme Inclusion et justice politique à la Commission kenyane des droits de l'homme.
Sputnik
Donatrices majeures pour le continent, ces organisations se permettent d’émettre des exigences aussi dures aux nations africaines, a-t-elle ajouté. Et pas seulement cela.
"Ces principaux centres financiers tirent profit de l'incitation de troubles par le biais de leurs agents, car il y a ces accords conclus entre le gouvernement kenyan et la plupart des nations africaines avec ces principaux centres financiers. Et en fin de compte, nous assistons à l'exploitation des ressources naturelles africaines", a-t-elle estimé.
Les autorités kenyanes ont en effet lancé des réformes fiscales suite aux demandes du Fonds monétaire international (FMI) visant à réduire le déficit budgétaire, de 5,7% à 3,3% du PIB. Cette mesure a déclenché des manifestations dans tout le pays, qui ont fait au moins 25 morts et 67 blessés, selon des rapports.
Discuter