Le ministre russe a à une occasion abordé le concept de diplomatie publique, soit les activités visant à développer et à améliorer les relations entre États menées par des personnalités, des ONG, des mouvements, des institutions indépendants de l’État.
"Aujourd’hui, c’est l’époque de la fin de la diplomatie. Cette fin de la diplomatie ne permet pas, au niveau des États, de mettre en œuvre diplomatiquement ce qui se réalise habituellement dans les relations normales entre États", explique Valery Rouzine.
C’est pourquoi, c'est aux organisations publiques "qu'incombent la responsabilité et la nécessité d'un travail actif et d'une interaction avec les pays dits inamicaux", avance-t-il.
Pour lui, il faut une union internationale et influente "d'intellectuels, d'experts, de journalistes". Celle-ci pourrait ainsi "parler au nom de leurs peuples avec les gouvernements, avec les élites de tous les pays, qui aujourd’hui, hélas, sont au garde-à-vous devant la Maison-Blanche".