Il faut moins de temps et de qualifications pour pouvoir manier les équipements russes, note Sergueï Munier.
Il souligne que les équipements occidentaux n'ont pas été conçus pour des guerres conventionnelles de grande ampleur, mais pour faire de la contre guerilla. Et d'expliquer que celle-ci implique des "unités spéciales avec des moyens de communication de pointe et avec de la haute technologie pour faire des frappes précises".
Dans le conflit ukrainien, ces technologies "n'accomplissent pas le rôle qui leur est demandé", à savoir rester en service tous les jours durant plusieurs années, développe le militaire. Sans oublier la chaîne logistique et la présence permanente de spécialistes pour mettre en œuvre ces armes, ajoute-t-il.
Côté russe, une partie des équipements de guerre est "ancienne", datant de l'époque soviétique et des années 90. Cependant, ce sont des matériels "fiables, très faciles, très rapides et peu coûteux à produire", note le Français.
"D'un autre côté, nous avons ce que la Russie a développé depuis 2008", année à laquelle la modernisation de l'armée a été lancée, avance-t-il.