"Il y a plusieurs catégories de mercenaires français en Ukraine"

Cet avis a été exprimé auprès de Sputnik Afrique par un Français combattant aux côtés de l'armée russe.
Sputnik

Victimes de la "manipulation médiatique" occidentale

Ils sont venus au début de l'opération militaire spéciale, explique Sergueï Munier, commandant de l’unité Normandie-Niémen dans le Donbass.
"Il ne s'agissait pas de combattants forcément idéologiques à ce moment-là", ajoute-t-il.
"Au final, cela s'est très mal passé. Ils se sont pris des missiles russes et beaucoup d'entre eux ont été tués".

Adhérents de la droite

Ils étaient présents depuis 2014 et ont intégré des unités nationalistes, aux côtés de hooligans ukrainiens et de fugitifs russes au passé criminel.
"Même si les nationalistes ukrainiens se sont un petit peu dilués dans l'armée ukrainienne, c'est à dire chaque unité idéologique a été diluée avec des éléments beaucoup moins idéologiques et intégrés dans l'armée ukrainienne, ils restent toujours les noyaux durs dans chacune de ces unités", précise Sergueï Munier.
En citant les bataillons de ce type comme Azov*, Aïdar* et Donbass, le militaire dit que ces unités ont recruté des nationalistes des pays occidentaux, dont des Français.
Souvent, ces combattants ont un profil commun: "Ce sont des gens qui communiquent beaucoup sur les réseaux sociaux", souligne M.Munier en notant que cela permet de les localiser.
Ils sont des médecins, des formateurs, des artificiers, des pilotes de drone ou font de la logistique et d'autres métiers de soutien.
Ils portent des équipements occidentaux américains, français, parfois des uniformes et des écussons français, tout comme des symboles nationalistes et SS. Il est impossible de les identifier, car ils n’ont pas de papiers sur eux.
Par contre, "nous n'avons pas vu à l'heure actuelle de combattants français dans l'infanterie qui montent dans les assauts et qui se font tuer en première ligne", constate le commandant.
*Organisations terroristes interdites en Russie
Discuter