Le français Orano a "joué au dilatoire avec le peuple nigérien"

La décision de Niamey de retirer son permis d’exploitation pour le gisement d'uranium à Imouraren est donc naturelle et doit être saluée, explique à Sputnik un militant nigérien.
Sputnik
Aissami Tchiroma Mahamadou, membre du Réseau des organismes pour la transparence et l'analyse budgétaire, rappelle que le groupe français a détenu ce permis "depuis plus d'une décennie", sans jamais procéder à la mise en exploitation.
Il a même échoué à présenter un plan d’exploitation satisfaisant aux autorités.
"Malgré ça, le gouvernement du Niger a été patient", souligne-t-il.
Quant à l'avenir du gisement, dont les réserves sont estimées à 200.000 tonnes, il est persuadé que les autorités vont faire le bon choix concernant son éventuel exploitant:
"Elles vont vraiment étudier tout le dossier et choisir une compagnie qui va offrir le plus, qui va offrir un plan d'exploitation qui sera le plus profitable à la population nigérienne en général, mais aussi à la population et aux communautés environnantes de la ville de façon particulière", conclut le militant.
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