Le nouvel accord entre Moscou et Pyongyang constitue un "développement politique et stratégique important car il lie plus étroitement la sécurité européenne à la sécurité asiatique" a expliqué à Spuntik, le politologue Victor Teo.
Même si la Russie ne cesse pas nécessairement de respecter formellement les sanctions du Conseil de sécurité de l'Onu, on pourrait trouver des moyens pour qu'elles n'entravent pas la coopération entre Moscou et Pyongyang, souligne pour sa part Artiom Loukine, de l'Université fédérale d'Extrême-Orient.
"La coopération entre la Russie et l’ennemi numéro un des États-Unis dans la région asiatique –la Corée du Nord– est une gifle pour Washington. Ces actions de Moscou inquiètent beaucoup l’Occident car elles contribuent à contrer l’influence et l’hégémonie des États-Unis en Asie", explique Ahmed al-Haj Ali, expert en relations internationales.
"Les relations entre Moscou et Pékin se développent considérablement et la visite de Vladimir Poutine en Corée du Nord à ce moment important est porteuse de messages sérieux tant pour les États-Unis que pour la Corée du Sud", élargit Shaher Ismaïl al-Shaher, de l'Université Sun-Yat-sen.