Ces frappes "ont entraîné un nombre élevé de morts parmi les civils et une destruction généralisée de biens civils, soulevant de sérieuses inquiétudes au regard du droit de la guerre, aux principes de distinction, de proportionnalité et de précaution", dit le rapport.
Six bombardements menés entre octobre et décembre ont été analysés. Il s’agit de frappes sur des habitations, une école, des camps de réfugiés et un marché.
"L'obligation de choisir des moyens et des méthodes de guerre qui évitent ou, à tout le moins, minimisent dans toute la mesure du possible les dommages causés aux civils semble avoir été systématiquement violée lors de la campagne de bombardements d'Israël", selon le Haut-Commissaire aux droits de l'Homme, Volker Türk.
Lors de ces attaques, Israël a utilisé des bombes GBU-31 (1 tonne), GBU-32 (500 kilogrammes) et GBU-39 (125 kg), précise le rapport.
En outre, des groupes armés palestiniens ont continué à tirer des projectiles aveugles vers Israël, contrairement à leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, souligne le rapport.
️Plus de 120.000 personnes à Gaza, en grande majorité des femmes et des enfants, ont été tuées ou blessées depuis l’offensive israélienne, selon l’Onu. Tel Aviv dit mener des représailles après le raid du Hamas dans le sud de l’État hébreu le 7 octobre. Cette attaque avait entraîné la mort d'environ 1.200 Israéliens, et plus de 200 avaient été pris en otage.