Cette décision est "historique et courageuse", "salvatrice et salutaire", avance Issoufou Boubacar Kado Magagi. "Nous trouvons normal et même impératif que les autorités politiques nigériennes fassent de la souveraineté sur les ressources naturelles une priorité", développe-t-il.
Il blâme par ailleurs la France, et l’UE en général, de ne pas aider le Niger dans son électrification "en vue de satisfaire les besoins élémentaires de sa population". Pourtant, Paris utilise également de l’uranium nigérien pour produire de l’électricité, argue-t-il.
La semaine dernière, Niamey a fait savoir à Orano que son projet de développement du gisement d'Imouraren "ne répond pas aux attentes des autorités", relatait Bloomberg. L'entreprise française risque de voir ses droits d’exploitation retirés.