"Son déplacement s'inscrit sans nul doute dans le cadre de renforcement de la coopération économique, diplomatique et militaire, ce qui pourrait rassurer et apaiser les inquiétudes et les stress liés à l'insécurité grandissante", a-t-il souligné.
Selon le consultant indépendant en finances, beaucoup de pays du continent ont tendance à se tourner vers la Russie, producteur de céréales, d'engrais et d'armements de guerre sophistiqués dont l'Afrique a besoin.
En effet, la coopération militaire donne des "résultats éclatants", rappelle-t-il en citant le Mali, le Burkina Faso, la Centrafrique et le Niger dont les forces armées "font face efficacement à l'insécurité grâce à l'aide militaire russe".
"La Russie ne vient pas en Afrique pour piller les ressources, elle vient pour une coopération gagnant-gagnant avec les pays africains", a mis en avant l'analyste. Une attitude qui tranche avec celle de l'Occident, "habitué aux pillages éhontés des ressources naturelles africaines", a-t-il ajouté.