Il ne s'agit pas de "refaire le même schéma économique" qui a existé avec les pays occidentaux, mais de faire en sorte que les matières premières contribuent à développer l'économie des pays africains, a souligné Fofonin Appolinaire Houegbeadan en marge du SPIEF 2024.
Selon lui, les technologies russes sont attendues dans d'autres domaines, notamment:
traitement des eaux usées que le pays pourrait réutiliser en agriculture,
augmentation de la quantité de production, qui passera par l'élargissement des terres cultivées,
production énergétique.
Le fait que la Russie octroie des bourses aux Africains permet à ces étudiants de nouer des relations avec le milieu d'affaires russe pour que ce dernier s'intéresse à l'Afrique et crée des emplois sur le continent, a noté M. Houegbeadan.
"La Russie est prête à aider quand on s'adresse à elle, quand on demande. Aujourd'hui, ce n'est pas tous les pays africains qui ont l'audace de le faire. Ils ont envie de le faire, mais ils n'ont pas l'audace", a-t-il conclu.