Donbass. Opération russe

"Des étrangers opèrent des lanceurs de missiles en Ukraine", selon un ex-député ukrainien

Des militaires étrangers sont déjà à l'œuvre en Ukraine depuis longtemps, alors que Washington vient d'autoriser les frappes contre le territoire russe avec des armes occidentales, a déclaré à Sputnik Afrique Oleg Tsarev, ancien député ukrainien de la Rada ukrainienne.
Sputnik
Des systèmes de missiles livrés à l'armée ukrainienne sont opérés par des étrangers depuis des mois, a déclaré ce vendredi 31 mai à Sputnik Afrique Oleg Tsarev, homme politique russe et ancien député au parlement ukrainien, commentant les récentes informations sur la décision de Joe Biden d'autoriser l'emploi d'armes occidentales en Ukraine pour mener des frappes en profondeur du territoire russe.
"Des étrangers opèrent des systèmes de missiles, ce n'est pas un secret, on le sait depuis longtemps. C'est notamment pour cette raison qu'il y a eu ce problème, lorsqu'un système Patriot a abattu un Iliouchine Il-76 russe qui transportait des prisonniers de guerre ukrainiens dans la région russe de Belgorod. L'armée ukrainienne savait que l'avion transportait des prisonniers, mais les mercenaires étrangers ne le savaient pas", a rappelé M.Tsarev.
À présent, Washington permet donc à ses propres militaires de frapper la Russie.
"Pour arrêter l'avancée des Russes au moins près de Kharkov, ils ont autorisé d'utiliser des HIMARS, de tirer des missiles Patriot sur les avions dans les régions de Kharkov et de Belgorod", précise l'ancien parlementaire ukrainien.

Pas d'impact sur le front

Le feu vert donné à l'usage d'armes occidentales contre le territoire russe ne devrait cependant pas changer la situation sur le front, note encore Oleg Tsarev.

"Je ne sais pas comment la Russie réagira [...]. Mais il est peu probable que cela ait un impact fondamental sur la situation sur le front", conclut-il.

Cette décision occidentale n'affectera pas le déroulement de l'opération militaire spéciale dans le Donbass, avait déjà déclaré à Sputnik Andreï Kartapolov, chef du Comité de défense de la Douma (chambre basse du parlement russe). Les menaces planent au contraire sur Washington car Moscou réagira "de manière asymétrique" avait-il ajouté.
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