"Cela va nous faciliter le travail sur le terrain": un politicien sur les exercices AES-Togo-Tchad

"On essaie de mettre en place un état-major commun pour coordonner les actions", a expliqué à Sputnik Afrique le vice-président de la Commission de la défense et de la sécurité du Conseil de transition du Mali.
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L'interaction des pays concernés commence déjà à porter ses fruits, constate Fousseynou Ouattara, qui évoque notamment "une déroute" infligée récemment aux djihadistes de la région.
"On compte sur nos propres forces, on compte sur nos propres sources pour financer nos opérations", a insisté le responsable, tout en soulignant que cela faisait une grande différence par rapport au G5 Sahel.
"C'était plutôt un projet français; ce n'était pas un projet qui venait des pays membres des États du Sahel", a-t-il poursuivi. Or maintenant, le financement n'est pas extérieur, mais est assuré par les pays membres.
M.Ouattara n'exclut pas qu'à l'avenir, la Russie pourrait participer à de grandes manœuvres. "Nous saurons que ces exercices ne seront pas dirigés contre qui que ce soit. Ils seront dirigés uniquement pour la défense de nos États", a-t-il ajouté.
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