L’Angola appelle à un engagement accru contre le discours de haine en Afrique

Les pays africains sont appelés à renforcer leur engagement contre le discours de haine et l’incitation à la violence, en vue de promouvoir la stabilité et la prospérité dans le continent, a indiqué vendredi le ministre angolais des Relations extérieures, Teté António.
Sputnik
"Certains groupes ou individus utilisent les médias et les réseaux sociaux à mauvais escient en vue de raviver les conflits et attiser les sentiments de haine", a déclaré M. António lors de la 57ème réunion ministérielle du Comité consultatif permanent des Nations Unies pour la sécurité en Afrique centrale (UNSAC), qui s'est tenue dans la capitale Luanda.
Il a signalé, dans ce sens, que la Déclaration de Luanda, qui vise à adopter une stratégie régionale et un plan d'action pour la prévention et la réponse aux discours de haine et à l'incitation à la violence en Afrique centrale, est un instrument d'importance stratégique.
De même, le ministre a souligné l’importance d’impliquer davantage les femmes et les jeunes africains dans les processus de médiation et de résolution des conflits, car ils représentent le segment de la population qui souffre le plus des conséquences néfastes de l'instabilité et des hostilités.
Saluant les mesures prises dans le cadre des différents processus de médiation dans le continent, il a réitéré l'engagement de l'Angola à continuer d'apporter sa contribution à la paix et à la stabilité en Afrique.
Lors de cette réunion, qui s’est tenue sous le thème "Initiatives de médiation au niveau régional: défis et opportunités", l'Angola a assumé la présidence tournante de l’UNSAC pour un mandat allant jusqu'à novembre prochain.
Les pays membres de l’UNSAC sont l'Angola, le Burundi, le Gabon, le Cameroun, la République du Congo, la République démocratique du Congo (RDC), São Tomé et Príncipe, le Rwanda, le Tchad, la République centrafricaine (RCA) et la Guinée équatoriale.
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