"Les choses ont considérablement changé sur le plan du matériel militaire. Nous avons du matériel adapté à la réalité de notre terrain, du Burkina Faso qui est pour la plupart très plat", explique-t-il.
Selon lui, ce matériel jouera entre autres un rôle de dissuasion: "Un pays qui va se hasarder à attaquer le Burkina va beaucoup se méfier d'abord. Parce qu'il sait que les choses ont changé et qu'on pourra peut-être lui faire beaucoup de mal".
"On n'a jamais vu un tel matériel, une telle fourniture d'armes militaires qui fera la fierté du pays, la protection de l'ensemble des civils", fait remarquer l'homme politique en évoquant la liesse à Ouagadougou qui a accompagné l'arrivée du convoi.
"Nous sommes libres de payer nos armes, nous sommes libres de les amener chez nous, nous sommes libres de les exhiber, nous sommes libres de les utiliser sur le terrain", tranche-t-il.