La mission du comité en question sera de travailler avec toutes les parties prenantes pour faire revenir les pays réfractaires sur leur décision, a précisé le responsable lors de la 2ème session extraordinaire du parlement de la CEDEAO.
Bamako, Ouagadougou et Niamey ont fait part de leur sortie "sans délai" de la CEDEAO en janvier dernier.
Ce retrait a été fondé sur un certain nombre de constats, ce qui à l'époque avait été expliqué par le ministre malien des Affaires étrangères. Il a pointé du doigt le fait que la CEDEAO était devenue un "instrument entre les mains de certaines puissances" qui cherchaient à créer des désordres dans la région.
De son côté, le Président de la transition nigérienne a entre autres souligné que l'organisation avait imposé des sanctions pénalisantes pour la population de son pays et avait brandi la menace d'agression militaire.