Dans la déclaration, les signataires confirment la nécessité d'un progrès urgent dans le désarmement nucléaire. Ils expriment leur profonde préoccupation face à l’absence d’une quelconque évolution dans les conditions actuelles.
Il importe d'arrêter l'érosion des normes internationales de possession, de prolifération, d'essais et d'utilisation des armes nucléaires, indique le texte. Il souligne également l'importance d'une destruction totale, irréversible et contrôlée des arsenaux d'armes nucléaires.
90% des réserves mondiales d'uranium hautement enrichi est contenu dans les armes nucléaires, rappellent les auteurs. Les normes internationales de protection physique doivent s'appliquer dans ce domaine, selon eux.
Tous les pays ont un droit indéniable d'utiliser l'énergie nucléaire à des fins pacifiques. Les mesures de sécurité ne doivent pas empêcher la coopération internationale en la matière, ajoutent-ils.
Signataires de la déclaration:
Algérie,
Brésil,
Burkina Faso,
Égypte,
Ghana,
Guatemala,
Indonésie,
Jordanie,
Kenya,
Chili,
Colombie,
Costa Rica,
Cuba,
Libye,
Malaisie,
Namibie,
Palestine,
Panama,
Philippines,
Soudan,
Tanzanie,
Ouganda,
Afrique du Sud.