Et ce malgré les demandes de l’Australie et de la Nouvelle-Zélande qui souhaitent évacuer leurs ressortissants de cette île du Pacifique, théâtre de violentes émeutes depuis une semaine.
Les émeutes ont éclaté le 13 mai, en réaction à l’élargissement du corps électoral voulu par Paris en prévision des élections provinciales de fin d’année. Cette mesure est contestée par les indépendantistes qui la considèrent comme favorable pour les partisans du maintien de l’archipel au sein de la France.
L'état d'urgence a été décrété le 15 mai et des renforts français ont été déployés sur le territoire. La situation n’étant toujours pas apaisée, Emmanuel Macron a convoqué ce lundi une réunion du Conseil de défense, la troisième depuis le début de la crise.