Les raisons de cette décision sont:
l'ampleur progressive de l’opération israélienne et "la cruauté avec laquelle cette agression est commise";
les violations systématiques par Israël des droits du peuple palestinien, y compris les attaques contre les civils et la destruction des infrastructures de la bande de Gaza;
le fait de forcer les Palestiniens à émigrer, "ce qui a créé une crise humanitaire sans précédent".
Tout cela constitue "une violation flagrante du droit international et de la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre", adoptée en 1949, conclut la diplomatie égyptienne.
Tout cela constitue "une violation flagrante du droit international et de la Convention de Genève relative à la protection des personnes civiles en temps de guerre", adoptée en 1949, conclut la diplomatie égyptienne.
Requetes sud-africaines
L'Afrique du Sud a déposé le 10 mai une requête auprès de la Cour internationale de Justice (CIJ) de La Haye exigeant une décision urgente visant à protéger les Palestiniens de la bande de Gaza contre l'action militaire israélienne.
Selon la partie sud-africaine, cette nouvelle demande a été provoquée par le déclenchement des hostilités dans la ville de Rafah, au sud de l'enclave. Pretoria exige que la CIJ oblige Israël à mettre un terme à ses opérations offensives.
Selon la partie sud-africaine, cette nouvelle demande a été provoquée par le déclenchement des hostilités dans la ville de Rafah, au sud de l'enclave. Pretoria exige que la CIJ oblige Israël à mettre un terme à ses opérations offensives.
En décembre 2023, l’Afrique du Sud a porté plainte contre Israël devant cette instance, l’accusant de génocide dans la bande de Gaza. Le 13 février, les autorités sud-africaines lui ont adressé une autre demande urgente concernant les actions d'Israël à Rafah, afin de mettre immédiatement fin à l'opération militaire. Le 6 mars, l'Afrique du Sud a de nouveau fait appel à ce tribunal avec une requête urgente visant à prévenir la famine dans la bande de Gaza.