Même si Macron a reconnu la responsabilité de la France dans le génocide de 1994 qui envenime encore aujourd'hui la relation entre les deux pays africains, Paris évite toujours de formuler une position claire et nette. En effet, le Président français a plus tôt demandé au Rwanda de "cesser tout soutien" aux rebelles du M23, mais n'a pas évoqué de manière claire de sanctions contre le Rwanda.
Kinshasa pour sa part accuse Kigali de soutenir le Mouvement du 23 mars (M23), un groupe armé qui sévit dans l'est de la RDC. M.Tshisekedi dénonce la présence de troupes rwandaises sur le sol de son pays ainsi que le pillage de minerais très convoités.
De son côté, le Rwanda nie son implication et dénonce l'assistance des autorités congolaises aux Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR) qui ambitionnent de destituer Paul Kagame.
Toutefois, les deux parties devraient se rencontrer prochainement à Luanda (Angola) pour trouver un "terrain d'entente", a fait savoir le Président de la RDC. Il a expliqué préferer "mettre toute notre énergie et nos richesses au profit du développement des 145 territoires de la RDC plutôt que dans l'effort militaire".