Dans un entretien publié aujourd’hui par The Economist, le Président français a redit que l'envoi de troupes au sol en Ukraine n'était pas exclu.
"Si les Russes devaient aller percer les lignes de front, s'il y avait une demande ukrainienne - ce qui n'est pas le cas aujourd'hui - on devrait légitimement se poser la question", a-t-il dit.
"L'écarter a priori, c'est ne pas tirer les enseignements des deux dernières années", alors que les pays de l'Otan avaient d'abord exclu l'envoi à l'Ukraine de chars et d'avions avant de finalement changer d'avis, a-t-il ajouté.
Et de rappeler que Paris avait déjà envoyé ses militaires dans d'autres pays, notamment au Mali, au Burkina et au Niger pour lutter contre le terrorisme, mais avait été forcé finalement de retirer ses troupes sur la demande de ces pays mêmes.