Les Togolais étaient appelés aux urnes le 29 avril pour élire leurs députés et conseillers régionaux, après l'adoption d'une nouvelle Constitution le 19 avril.
Les trois organisations internationales "se félicitent de la mise en place d'un cadre permanent de concertation" ainsi que du "bon déroulement de la campagne électorale" et "saluent la tenue des élections dans le calme" dans ce pays.
L'enjeu de ces législatives est particulièrement important puisque le chef du parti majoritaire à l'Assemblée nationale sera automatiquement nommé président du Conseil, une sorte de super-Premier ministre qui concentrera tous les pouvoirs.
Faure Gnassingbé est le président de l'actuel parti majoritaire à l'Assemblée nationale, l'Union pour la République, et pourrait assumer cette fonction de président du Conseil des ministres à l'issue des élections.
Une mission électorale de la Communauté des États sahélo-sahariens (CEN-SAD) a estimé mardi que le scrutin a été "libre, équitable et transparent".
Selon le code électoral, les résultats du double scrutin doivent être annoncés dans les six jours suivant le vote.