Selon le rapport d'évaluation de la vulnérabilité climatique et sanitaire pour le Ghana, diffusé mardi soir, le changement climatique au Ghana provoque des événements météorologiques extrêmes comme des inondations et des sécheresses, augmentant ainsi l'exposition du Ghana à des maladies comme le paludisme et les maladies diarrhéiques.
Le rapport du CHVA indique que les personnes âgées, les jeunes et les enfants sont devenus plus vulnérables aux problèmes de santé croissants liés à la chaleur, à la pollution de l'air et aux maladies infectieuses. Selon le rapport, la chaleur accrue et l'augmentation des taux de maladies infectieuses ont exposé au moins deux millions de personnes au risque de mort.
La diminution des précipitations et l'augmentation des températures ont été les principales caractéristiques du climat du Ghana au cours des 50 dernières années, et ces évolutions ont conduit à 22 événements climatiques majeurs, notamment des sécheresses, des inondations, des incendies de forêt et des tempêtes, affectant des millions de personnes pendant cette période, explique le rapport.
"Le rapport du CHVA contribuera au développement de systèmes de santé résilients au changement climatique au Ghana", a déclaré Mawuli Dzodzomenyo, l'auteur principal du rapport, dans sa présentation.
Dans ses remarques, Robert Taliercio, directeur national de la Banque mondiale pour le Ghana, le Liberia et la Sierra Leone, a pour sa part déclaré que la Banque mondiale se concentre sur la production de tels rapports car ils contribueraient à mettre fin à l'extrême pauvreté et à stimuler une prospérité partagée grâce à la promotion d'une planète habitable.