Londres aurait sanctionné la présidente du parlement ougandais pour ses positions contre les LGBT

Le Royaume-Uni se cache derrière l'excuse de la corruption pour sanctionner la présidente du parlement ougandais, mais en veut surtout à ses positions anti-LGBT, a déclaré l'institution dans un communiqué.
Sputnik
Anita Among a été inscrite sur la liste des sanctions britanniques non pour des soupçons de corruption, mais à cause de sa position sur la loi anti-LGBT, a affirmé la chambre dans un communiqué.
Selon le parlement, ce prétexte a été utilisé comme une "ruse pour masquer la réalité".
"Il importe que les partenaires étrangers, y compris le Royaume-Uni, respectent la souveraineté ougandaise et ne s'ingèrent pas dans nos affaires intérieures en forçant les décideurs à s'aligner sur leurs valeurs, notamment en matière d'homosexualité", souligne le parlement.
Londres avait accusé la responsable d'avoir volé des milliers de tôles utilisées pour la construction d'un projet financé par le gouvernement.
Discuter