La livraison de cet arsenal pose des questions pour les États signataires de la Convention sur les armes à sous-munitions, explique à Sputnik Charles Bechar, porte-parole de la Coalition contre les armes à sous-munitions.
"Les efforts visant à mieux documenter les dommages causés aux civils par les armes à sous-munitions en Ukraine se poursuivent, mais se heurtent à des difficultés. Les organisations internationales et les médias n'ont pas accès aux zones où l'Ukraine utilise des armes à sous-munitions fournies par les États-Unis", déclare-t-il encore.
L'ONG appelle dans un communiqué à "condamner sans équivoque ces livraisons" américaines, déplorant le " consentement silencieux" autour de leur utilisation par Kiev.
Le 24 avril 2024, les États-Unis ont annoncé transférer de nouvelles armes à sous-munitions vers l'Ukraine, provoquant le tollé de plusieurs ONG. Washington avait déjà franchi la ligne rouge avec des livraisons en juillet 2002.
L'Onu avait aussi condamné ces transferts. Les armes à sous-munitions présentent en effet des risques pour les civils, lorsqu'elles n'explosent pas complètement. Elles peuvent notamment être ramassées par des enfants, qui sont les premiers exposés aux blessures.