"L'Ukraine n'est plus un pays démocratique depuis longtemps, mais cette question ne dérange en rien ses partenaires occidentaux. Quant aux droits et libertés démocratiques, ainsi qu’aux conventions européennes, ils ne fonctionnent que lorsqu'ils sont bénéfiques pour les plus hauts dirigeants des pays occidentaux, dans d'autres cas, ils peuvent être ignorés", avance Emad Abshenas.
Début avril, les autorités ukrainiennes ont informé le Conseil de l’Europe concernant la restriction temporaire de certaines libertés et droits constitutionnels, en lien avec la loi martiale en vigueur dans le pays depuis le 24 février 2022. Les autorités du pays peuvent ainsi effectuer l’aliénation forcée de biens, interdire des rassemblements et des manifestations, introduire le couvre-feu, le régime spécial d'entrée et de sortie, effectuer des contrôles.