Le journal s'est procuré un projet de traité russo-ukrainien de 17 pages daté du 15 avril 2022. En vertu de ce document, Kiev était prêt à rester un pays neutre et s'engageait à ne pas recevoir, produire ou acquérir d’armes nucléaires. Il recevait des garanties de sécurité de la part des États-Unis, du Royaume-Uni, de la France et de la Chine.
L'insistance de Moscou pour que l'Ukraine fasse du russe sa deuxième langue officielle aurait été l'une des pierres d'achoppement.
Le traité a exclu la péninsule russe de Crimée, ainsi que certaines parties du Donbass, de toute garantie de sécurité accordée à l'Ukraine, a également affirmé le Welt. Cependant, on ne sait pas exactement quelles parties du Donbass étaient couvertes par cette clause. Les détails auraient été prévus pour être discutés par les Présidents Poutine et Zelensky.
L'Ukraine et la Russie étaient donc proches d'un accord de paix, mais les progrès auraient été anéantis par le Premier ministre britannique de l'époque, Boris Johnson, qui aurait conseillé à Kiev de poursuivre les combats, avaient plus tôt déclaré des responsables russes.