"Aujourd'hui, ce que l'on reproche à l'Etat français, c'est que d'une part, il y a bien cette prise de conscience de la protection de l'environnement; d'autre part, il ne veut pas révéler un certain nombre d'informations qui permettrait d'avoir une certitude, que les autorités algériennes puissent totalement s'assurer d'enlever ou les déchets qui resteraient enterrés sous le sable, ou d'avoir la certitude qu'il n'y en a plus ou derrière une comptabilité... Bref, de pouvoir faire un travail de réhabilitation de l'environnement de façon complète. Et ça, c'est un vrai reproche qu'on peut faire puisque c'est dans les mains des autorités militaires et politiques françaises et que ce serait à la fois une action humanitaire, environnementales et sanitaire importante à réaliser et qui permettrait de, en quelque sorte, même si ce dossier ne sera jamais clos, mais en tout cas de tourner une véritable page des relations entre la France et l'Algérie."