Le vicaire est placé en détention pour une durée de 60 jours. Il est soupçonné d'avoir divulgué des informations sur les déplacements des forces armées ukrainiennes. Le religieux encourt jusqu'à huit ans de prison.
L'Église orthodoxe russe a signalé aux organisations internationales de défense des droits de l'homme cette nouvelle violation des droits des croyants en Ukraine. Pour sa part, le porte-parole du secrétaire général des Nations unies a promis d'examiner la situation.
Les pressions sur l'Église orthodoxe ukrainienne canonique, qui compte des millions de fidèles, ont commencé dans les années 1990. En 2018, elles se sont transformées en campagne d'État. Les autorités ont créé l'Église orthodoxe d'Ukraine, rivale de la canonique, à partir d'organisations schismatiques.
En 2022, invoquant les liens de l’Église canonique avec la Russie, diverses régions ukrainiennes ont interdit ses activités. Le Parlement a adopté en première lecture un projet de loi sur son interdiction sur l'ensemble du pays.