"À l'ère du numérique, les plateformes de médias sociaux sont devenues de puissants outils de communication et de connexion. Toutefois, elles sont également utilisées à mauvais escient pour propager des discours de haine et inciter à la violence", a déclaré M. Syakalima lors de la commémoration, ce week-end à Lusaka, du 30ème anniversaire du génocide perpétré au Rwanda en 1994 contre les Tutsis.
Soulignant la nécessité de prendre des mesures décisives pour empêcher que l’histoire ne se répète, il a noté que les discours de haine constituent l'un des facteurs identifiés par les Nations Unies comme étant le moteur qui a permis aux milices hutues de mobiliser leurs forces pour déclencher la guerre de terreur contre les Tutsis.
"Le monde ne peut pas permettre que les discours de haine restent incontrôlés et qu'ils se propagent en ligne ou hors ligne", a-t-il soutenu, mettant l’accent sur l’importance de veiller à ce que la liberté d’expression soit accompagnée de responsabilité.
"Ainsi, des lois strictes doivent être promulguées pour tenir les individus et les organisations responsables de la diffusion de discours de haine sur les plateformes de médias sociaux", a-t-il poursuivi.