Les nationalistes ukrainiens préparaient une mutinerie au sein de l'Armée rouge, selon des archives

Les faits remontent au printemps 1944, lorsque les troupes soviétiques ont libéré les territoires situés sur la rive droite du Dniepr et lancé la mobilisation des populations locales pour former des régiments de réserve.
Sputnik
Plusieurs organisations nationalistes en ont profité pour pénétrer dans les rangs des troupes soviétiques, apprend-on des archives déclassifiées. Leur objectif: mener des activités subversives, attirer des combattants sous leur drapeau, former des groupes rebelles et commettre des attentats contre les cadres de l’armée.
Dans l'un des régiments, les nationalistes comptaient gagner la totalité des effectifs à leur cause, s'emparer des armes et des munitions et abattre les officiers. Ensuite, ils devaient rejoindre d’autres factions nationalistes qui se cachaient dans en forêt.
Ce plan a été déjoué par les services soviétiques de contre-espionnage, appelés SMERSH. Les leaders du groupe et une quarantaine d’autres membres ont été arrêtés puis jugés.
Grâce aux missions de SMERSH, aucun soulèvement tant escompté par l’Allemagne nazie n’a eu lieu ni dans les rangs de l'Armée rouge, ni à l'arrière.
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