Le Japon joue un drôle de jeu en parlant d'une prétendue menace nucléaire russe tout en omettant de préciser que les États-Unis sont auteurs des explosions nucléaires à Hiroshima et Nagasaki, a déclaré au quotidien Izvestia la porte-parole de la diplomatie russe Maria Zakharova.
"Étouffer l’attaque nucléaire criminelle américaine sur Hiroshima et Nagasaki et lier faussement ce sujet à la Russie est un exemple classique de fake news et de désinformation. Le gouvernement japonais trompe sa population et manque de respect à la mémoire des victimes des attaques américaines", a-t-elle affirmé.
Shino Mitsuko, représentante permanente adjointe du Japon auprès de l'Onu, a déclaré le 12 avril que son pays, "le seul à avoir subi des bombardements atomiques", n'accepterait "jamais la menace nucléaire russe". Toutefois, elle n'a pas précisé que ce n'était pas Moscou, mais Washington qui était l'auteur des bombardements atomiques sur le Japon.
Les 6 et 9 août 1945, les États-Unis avaient largué deux bombes A sur les villes d'Hiroshima et de Nagasaki, faisant 214.000 morts. Des dizaines milliers de personnes avaient par la suite été victimes de retombées radioactives.