"Sont suspendues jusqu'à nouvel ordre pour raisons d'ordre public les activités des partis politiques et les activités à caractère politique des associations sur toute l'étendue du territoire national", dit un décret pris en conseil des ministres par le chef de la junte, le colonel Assimi Goïta, et lu devant des journalistes par le colonel Abdoulaye Maïga, porte-parole du gouvernement.
Ce dernier a justifié la suspension des partis en invoquant un "dialogue" national initié le 31 décembre par le colonel Goïta. Le lancement de ce "dialogue" ainsi que le non-respect de l'échéance du 26 mars ont donné lieu à des "discussions stériles" et des "hypothèses qui n'ont pas lieu d'être", a dit le colonel Maïga.