Un communiqué du G7 critiquant la récente présidentielle russe remportée par Vladimir Poutine a été bloqué par les États-Unis pour ne pas donner à Moscou une raison d’interférer dans la prochaine élection présidentielle aux États-Unis, relate le journal italien La Repubblica.
Les responsables américains auraient expliqué que "Poutine reste le Président de la Russie, quoi qu’on en dise".
L'Italie, qui assure la présidence du G7, s'est ainsi faite rembarrée par Washington, selon le journal. Ce raté attesterait aussi des tensions entre le département d'État et le Conseil national de sécurité des États-Unis, mené par Jake Sullivan qui avait dans un premier temps approuvé le texte.
Interrogé sur le sujet, un représentant du Département d'État a affirmé qu'il ne croyait pas que le secrétaire d'État Antony Blinken ait pu bloquer la déclaration du G7.
L’élection présidentielle russe s’est tenue du 15 au 17 mars et ont vu la victoire de Vladimir Poutine, réélu avec 87,28% des voix. De nombreux observateurs, y compris venus de pays africains, avaient été invités pour garantir la bonne tenue du scrutin.