Ce que l’Avangard a de plus terrible pour l’ennemi

Évoquant ce mercredi les forces stratégiques de dissuasion dans une interview accordée à l’agence d’information internationale Rossiya Segodnya, Vladimir Poutine a mentionné le système de missiles hypersoniques Avangard.
Sputnik
Ce système comprend deux éléments: un missile balistique intercontinental et un planeur hypersonique lancé par celui-ci.
Dans le cas de ce planeur, toutes les lois objectives de la balistique permettant de calculer sa trajectoire ne marchent pas.
En se dirigeant vers sa cible, l’Avangard manœuvre activement, s'écartant à la fois latéralement (jusqu'à plusieurs milliers de kilomètres) et en altitude. Son système de contrôle est même capable de modifier la désignation de la cible en vol. La vitesse hypersonique, la trajectoire imprévisible et la cible inconnue à l’avance rendent le planeur pratiquement impossible à intercepter par les systèmes de défense antiaérienne et antimissile.
Selon des sources ouvertes, l'ogive peut transporter une charge nucléaire d'une puissance de 800 kilotonnes à 2 mégatonnes. Mais d'un point de vue purement technique, l'Avangard peut se passer d'une bombe nucléaire à bord.
Notamment quand il est nécessaire de frapper une cible importante sans qu’elle soit impactée par des facteurs de destruction par armes nucléaires.
Alors le bloc chauffé à 1.600-2.000°C et se déplaçant à une vitesse de plus de 30.000 kilomètres par heure est capable de réduire la cible en simples molécules par un seul impact cinétique, ne laissant qu'un cratère calciné.
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